Cette page est un extrait en ligne de la lettre #6 de juin 2025, au terme d’un an de ce nouveau mandat.
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L’énergie et l’industrie sont des enjeux majeurs pour la France et le bassin nazairien. J’y consacre une large part de mon travail, tant à l’Assemblée qu’en circonscription. Le gouvernement joue contre l’intérêt général par ses retards sur les perspectives énergétiques et son inaction face aux plans sociaux dans l’industrie. Mon cap est clair : souveraineté, emploi et transition écologique.

Au forum du Syndicat des Énergies Renouvelables et à celui du journal Libération à Dunkerque pour défendre nos filières industrielles
Industrie : où est l’État stratège ?
A l’Assemblée, j’ai été chargé de rédiger un rapport sur « les atteintes à la souveraineté industrielle ». Il démontre que la « réindustrialisation » vantée par les macronistes est malheureusement une fable. Le gouvernement laisse tomber nos industries stratégiques (General Electric, Vencorex, Arcelor-Mittal…). Il refuse d’affronter les vrais problèmes de l’industrie. Les solutions passent par un prix encadré de l’électricité, du protectionnisme face à la concurrence déloyale étrangère, une vraie planification écologique avec les salariés.
M. Macron met EDF dans une impasse
Les factures d’électricité ont doublé depuis que l’électricité a été ouverte à la concurrence. C’est insupportable. Mais au lieu de s’attaquer aux causes, M. Macron met le pays dans une impasse énergétique et EDF dans une impasse financière. Il veut imposer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires hors de prix et à une date sans cesse repoussée. Il a changé le PDG d’EDF mais lui impose la même feuille de route intenable. Désigné rapporteur pour l’audition du nouveau PDG Bernard Fontana par l’Assemblée, j’ai donné un avis défavorable à cette nomination. Il faut sortir l’électricité du marché et donner la priorité aux énergies renouvelables, moins chères et plus rapides à développer.
General Electric : l’éolien en mer en danger
Les 800 emplois supprimés par GE dans notre département sont un coup de tonnerre alors que Saint-Nazaire est à la pointe de l’éolien en mer. Les causes sont doubles : le retard pris par le gouvernement dans la planification des prochains parcs d’éolien en mer et l’abandon de ce fleuron d’Alstom à GE qui n’a aucune ambition pour cette filière. L’usine d’assemblage de nacelles risque de fermer en 2027 alors qu’elle sera la dernière en France. Le gouvernement n’a rien fait pour empêcher ces licenciements alors que j’ai proposé un plan en 10 mesures pour la pérennité des sites et des emplois, y compris par la nationalisation. Où seront assemblées les éoliennes installées en France si nos usines ont fermé ?

Aux côtés des salariés de GE de Montoir-de-Bretagne contre les licenciements dans l’éolien en mer.
Cordemais doit rester un site de production d’énergie
La direction d’EDF, avec l’accord du gouvernement, a annoncé en septembre dernier la fermeture sèche de la centrale électrique au charbon de Cordemais en 2027, en abandonnant le projet de conversion proposé par les salariés. C’est une décision inacceptable, contraire à la promesse faite par le Président de la République en 2023. Avec mes collègues parlementaires de gauche, en avril, j’ai fait voter l’obligation pour EDF de présenter un plan de conversion au plus tard fin 2026. Cordemais doit rester un site de production d’énergie autour des renouvelables.
Également au sommaire de la lettre #6 de juin 2025 :
- Dignité et Souveraineté : le mot de votre député
- En bref
- A l’Assemblée : énergie & industrie
- En circonscription : pour le service public
- Six mois aux côtés des sinistrés de la CPAM
- Votre député à vos côtés